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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:41

Rony Blain., 14 mars 2006, article #100

 

« Il est à espérer que les démarches entreprises actuellement par le président élu René Préval pour institutionnaliser ce dialogue seront bien accueillies et que nos compatriotes ne se laisseront pas influencer par les vagues successives de spéculations négatives répandues par ceux-là qui ne cessent d’invoquer leur capacité de nuisance passée et présente pour influencer et insulter l’avenir. » déclara Éric Pierre.

Dès le début, je désapprouvais la liste des trente cinq candidats,  démarche anarchique. Le CEP avait-t-il mis en place un mécanisme pour protéger le processus contre les ambitions politiques. Finalement, la loi a sévi certains et gratifié d’autres. En vertu de quel principe?

Tout ce qui émane de l’injustice ne peut être qu’injustice. Si le CEP avait appliqué la justice, il y aurait eu moins de candidats. L’Affaire Siméus a provoqué la désintégration de la Cour de cassation. S’il y a eu trente cinq candidats à la présidence, probablement il y a eu trente cinq affaires. Je ne sais pourquoi l’Affaire Siméus a fait couler beaucoup d’encre, M. Préval, peu.

L’homme qui vient d’être élu président a laissé un mauvais dossier au cours de son premier mandat. En réponse à sa politique, assassinat de parlementaire, absence de premier ministre, pillage du trésor public, la Communauté internationale avait suspendu l’Aide à Haïti.

Qui peut évaluer les dégâts causés par la suspension de ces fonds sur cinq ans? Les sous-développés que nous sommes, sont incapables de tel calcul (Esprit coridò). Les victimes s’étaient contentées de condamner le ciel pour avoir fait cesser la tombée la manne. Le responsable de la souffrance est l’actuel président, celui qui a crucifié le peuple dans le passé et qui sera de service pour cinq autres années.

Je voyais dans la chute de M. Aristide, l’avènement de nouvelles possibilités, pas un retour au fiasco.

Haïti est secouée par une crise morale qui n’a pour cure que l’application des principes. M. Préval ne peut pas être ni candidat ni président quand son dossier peine entre les mains de la justice. Comment cet intrus va t-il gouverner quand le développement, l’intégration constituent l’essentiel de la justice sociale?

Sans substance ni considérations morales, l’article de M. Éric Pierre n’est rien qu’une demande d’emploi, scellée par la flatterie et d’autres bassesses habituelles.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:40

Rony Blain, 7 février 20006, article #93

 

“Lettre à l’opinion publique” publiée le 26 janvier dernier dans le Nouvelliste par un groupe de citoyens se réclamant du secteur socioprofessionnel, esquisse le portrait psychologique de M. Préval tel qu’il est perçu par ses proches. Tout en empruntant une probité légendaire à leur idole, les signataires de cette lettre demandent la cessation de toute campagne diffamatoire orchestrée contre le dirigeant lavalas.

 

Mais, dans ma lettre ouverte datée du 25 janvier à l’adresse de M. René Préval, j’ignorais les qualités intrinsèques de ce dernier en tentant d’exorciser la malédiction de son règne passé. Le type est né pour échouer et avec lui sombra la nation.

 

Privé d’autorité, ce président est appelé à faire de honteuses concessions. Puisque ces douloureux sacrifices ne feront point taire ses critiques, il procédera alors à l’élimination physique des irréductibles.

 

Je voulais pour ma patrie un gouvernement idéal ; la transition m’a déçu les élections m’ont trahi. Je rêvais d’un système égalitaire basé sur la compétition et non le favoritisme, une société ou l’effort sera enfin reconnu.

 

Tout retour mène au passé. Cette quatrième version lavalas, cet héritage amer qui divise les citoyens et sévit le pays représente pour la République la fin des lois.

 

L’esprit de la “Lettre à l’opinion publique” par ses vœux innocente un chef coupable de la ruine d’une nation. En ce coin fertile en misère on ne compte jamais les abus ; les familles se taisent et leurs membres s’évaporent. Voilà pourquoi, lavalas émerge à nouveau sans remords et promet ce qu’il est venu nous ôter.

 

Le drapeau est en berne

En précipitant la fin d’Aristide

Nous n’imaginons pas le retour de Préval

Contrairement à nos souhaits

Nous avons connu une double défaite :

La fin de l’espoir, la mort de la victoire.

 

Dans le domaine médical, toute rechute est fatale, car, aspirant à la santé, la  convalescence qui sous-estime le risque d’un nouvel assaut est victime de son propre optimisme. 

 

Déjà les « Grands-mangeurs » se regroupent, font un serment d’allégeance au dilapidateur des deniers publics.

 

Ces queues pathétiques qui se détirent comme des antennes fébriles rappellent l’empressement des chiens à l’assaut d’une succulente charogne. Commence-t-elle déjà la ronde des bouffons?

 

Ô! Ces noms de complices, de récidivistes, d’affairistes m’effrayent comme les épitaphes des tombes abandonnées aux vices et à la méchanceté servant la nuit de trône à la malédiction.

 

Ce manifeste m’a permis de savoir l’âge moral de ce groupe qui se réclame du milieu socioprofessionnel. Par leur mesquinerie, leur égoïsme, leur égocentrisme, leur ambition, les signataires constituent une association de « Chimères intellectuelles ». Parmi eux figurent, les futurs ministres, ambassadeurs, directeurs ; le reste servira de prête-nom.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:38

Rony Blain 25 janvier 2006, article #91

  

Votre candidature annonce la fin d’une République, un État fondé par des anciens esclaves. Mes prédictions sont justifiées par votre épouvantable passé qui a causé de sombres tourments.

 

Nos ennuis ont commencé quand au cours de votre primature le parlement vous convoqua. Vous vous fîtes accompagné d’une foule menaçante, munie de « Père Lebrun ».  De votre gouvernement, vous avez exclus tout citoyen valable, tout brave militant pour enfin offrir un gâchis. La justice divine par un coup violent écourta votre séjour en office.

 

Par la suite, la malédiction qui hante ce pays a fait de vous un injuste président. La pagaille était le principe de base de votre administration. Le pillage de la caisse publique était si fréquent qu’on dénomma vos associés « Grands mangeurs ». Une fois, les bailleurs vous ont même ordonné de restituer des fonds que vous avez avalés de travers.

 

Si certains citoyens oublient la nature de votre dernier mandat, la nation ne survivra pas votre ignoble retour, celui qui marque la fin des espoirs, le commencement des supplices.

 

Comment allez-vous unifier un pays que la seule annonce de votre candidature a fait sauter en éclats? Allez-vous gouverner sans premier ministre sans parlement ou bien feriez-vous appel à vos compères, ceux naguère, armés de cordes et de piques vous accompagnaient au parlement?

 

Combien de meurtres, de vols, de viols, de tortures, d’intimidations, d’incendies et d’exils enregistrés au cours de votre abominable mandat?

 

Au sein de notre douloureuse blessure serait-il planté à nouveau cette baïonnette rouillée qui jadis causa une gangrène pestilentielle?

 

L’histoire témoigne que les dirigeants sans grandeur mènent leur peuple au malheur. C’est à dire, sous votre présidence, les taudis de Cité Soleil seront transformés en gratte-ciel de misère. De plus,  commerçants, industriels, citoyens en réaction à cet affront, cesseront de payer l’impôt ; le pays vous vomira comme une nourriture indigeste.

 

Êtes-vous un réel candidat ou un agitateur dont la mission serait de déstabiliser la nation?

 

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:34

 

Apparemment, toutes les forces politiques du pays ont intégré le pouvoir. Elles ont raflé les postes de ministre ou siègent au parlement. Nous avons compris le problème et identifié les coupables.

 

Nous profitons de cette anomalie pour remplir l’espace politique marquée par les mécontentements d’un peuple trahi.

 

Ainsi, la Nouvelle opposition nationale (NON) se définit comme un courant contraire qui entend corriger une situation anormale, en temps normal. Nous invitons toutes les forces vives de la nation, ouvriers, paysans, parents, écoliers, étudiants, enseignants, tous ceux qui aspirent au changement à se porter dans notre camp pour célébrer le développement.

 

Nous proposons l’Alternative suivante: un programme de transition, un gouvernement provisoire, un projet de réformes générales.

 

Le Programme de transition

 

Nous avons appris des transitions précédentes, des périodes d’hésitations, d’improvisations qui ont aggravé la crise nationale. Cette fois, le gouvernement provisoire et les représentants de la Nouvelle opposition nationale doivent se mettre d’accord sur un agenda : un calendrier rigide et une mission spécifique.

 

Le Programme de transition compte sept points :

 

1. Avènement d’un gouvernement provisoire (Cour de cassation, Conseil d’État, NON)

2. Dissolution du parlement

3. Programme d’urgence (combattre l’insécurité, l’inflation et la carence de services)

4. Mesures de stabilisation administrative (Évaluation, épuration, restructuration)

5. Application de la réforme

6. Rédaction d’une nouvelle Constitution

7. Élections nationales

 

Le Gouvernement provisoire

La Nouvelle opposition nationale a déjà identifié les éléments de l’équipe de transition, des personnalités issues de la Cour de cassation, du secteur public et du secteur socioprofessionnel. Pour ne pas réitérer les erreurs passées, les dirigeants politiques traditionnels et leur parti sont exclus.

 

Quand la population gagnera les rues, les responsables de la Nouvelle opposition émergeront du silence.

 

Le projet de société

La Nouvelle opposition nationale a en sa possession un projet de 300 pages, contenant des réformes agraire, académique, sanitaire, judiciaire, parlementaire et présidentielle. Le programme de décentralisation politique prône la création de trois postes de gouverneurs ; agrandies, les municipalités seront en charge de la sécurité, du commerce, de l’éducation, de la justice.

 

Les gouvernements précédents ont échoué parce qu’ils n’avaient aucune vision d’ensemble de la situation. Ils se sont contentés de prendre des mesures qui nous ont éloigné de la solution. À ce mal s’ajoute les recommandations inappropriées de la Communauté internationale qui nous impose des ONG, de véritables morgues administratives.

 

La transition est un mécanisme, un pont qui conduit aux réformes nationales soit un rejet systématique de la misère, de la malpropreté, de souffrance où nage la noble nation haïtienne.

 

Notre mouvement a pour mission de faire appliquer ces réformes de manière systématique et radicale.

 

Nous invitons nos concitoyens qui partagent nos principes à se regroupent entre amis, par quartier pour pouvoir intégrer notre institution.

 

 

 

 

Rony Blain

Initiateur et conseiller de la Nouvelle opposition nationale

artunive@yahoo.com

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:31

 

Vous avez remplacé Duvalier par Duvalier, Aristide par Aristide, allez-vous remplacer René par Préval?

Il est temps pour vous de lâcher ce « cercle vicieux ». Pour le quitter, il faut déchirer le contrat qui vous engage. Le progrès social est accessible à tous les peuples animés de bonne volonté.

Seule une réforme globale peut apporter une solution générale à la crise nationale. Cette formule magique se résume en sept points, à savoir :

Avènement d’un gouvernement provisoire • Création d’un Conseil d’État provisoire •  Dissolution  du Parlement • Intronisation de la Réforme • Rédaction d’une nouvelle Constitution •  Décentralisation politique • Organisation de nouvelles élections.

Avènement d’un gouvernement provisoire. Pour faciliter l’intronisation de la Réforme, l’actuel président doit être destitué. Il sera remplacé par le président de la cour de cassation pour une période de trois (3) ans. Le poste de premier ministre sera aboli. Un poste de vice-président sera crée. Au cours de la période transitoire, ce fonctionnaire incarnera le pouvoir exécutif. Affamés, mal famés, les partis politiques seront automatiquement exclus.

Création d’un Conseil d’État. Le Conseil d’État sert de tampon entre l’exécutif et le législatif. Il veille sur le secteur public : sanctionne les nominations, les promotions, les révocations, les salaires, aussi bien que l’effectif des services publics. Il est le principal planificateur de la Réforme.

Dissolution du Parlement. L’actuel parlement représente une cave aux voleurs alimentée par des partis politiques. Les nobles citoyens qui en font partie seront invités à former le Conseil parlementaire ; le reste sera remercié. Les favoris auront pour mission de rédiger une nouvelle Constitution et de statuer sur les différentes propositions de la réforme.

Intronisation de la Réforme. Le Guide de la réforme haïtienne constitue un répertoire inépuisable de  solutions. Le document propose une infinité de réformes.

Rédaction d’une nouvelle Constitution. La Constitution de 1987 présente des failles inadmissibles. Elle n’a pas pu empêcher les dérives et les grossièretés coutumières. En outre, les réformes nécessitent une charte adaptée aux impératifs actuels.

Organisation de nouvelles élections. Les élections municipales et parlementaires seront organisées dans deux ans ; présidentielle et gouvernaurales, l’année suivante.

Décentralisation politique. Trois postes de gouverneur seront créés quand le pays sera divisé en trois régions : nord, sud, ouest. Le pouvoir des maires sera renforcé,  celui du président réduit à sa plus simple expression. Le parlement sera réduit en chambre unique, avec un total de cinquante quatre (54) députés et sénateurs.

Avant la prochaine mobilisation, vous devez vous entendre sur l’application de cet agenda. En outre, vous devez prendre vos propres initiatives : fermer certaines institutions publiques, destituer les fonctionnaires publiques spécialement ceux qui sont en poste en province en vous massant en ces lieux. Ainsi, la structure étatique s’effondra sous le poids des revendications populaires.

 

 

Rony Blain

Initiateur et conseiller de la Nouvelle opposition nationale

blainrony@yahoo.com

 

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 20:04



Bon anniversaire

www.artunivers.org

18 novembre 1999      18 novembre 2009

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 20:03

Certains Haïtiens, les plus optimistes alors, croient que quelque chose bouge au pays avec l’arrivée de Bill Clinton accompagné d’un essaim d’hommes d’affaire. Sachant que les causes du mal n’ont pas été abordées, qu’en politique la démagogie inspire de grandes actions, qu’est-ce qui se cache dernière cette exposition quand le symbole de la nation haïtienne est aujourd’hui menacé.

Quand Bill Clinton était président, sa première préoccupation c’était de réduire le déficit budgétaire américain, car ce secteur est le pilier de la stabilité sociale. Dans son programme pour Haïti, l’envoyé spécial des Nations Unies n’indique pas comment il va réduire la dépendance d’Haïti vis-à-vis de l’aide internationale et de l’importation. Il se contente de demander des fonds sans être en mesure de justifier l’usage. En ce sens Bill Clinton agit comme un réel Haïtien, croyant que sa seule présence peut influencer la situation.

Monsieur Clinton donne la priorité à la création d’emploi. On se demande s’il est possible de créer des postes en dehors des services et de la production. Ainsi, la création d’emploi est inhérente à l’industrialisation. Dans le contexte actuel, comme l’ancien président des États-Unis la conçoit, la création d’emploi tombe dans le cadre d’un ensemble de mesures provisoires lesquelles ne contribuent pas au développement national.

Les anciens port-au-princiens vous diront qu’autrefois, les carnavals attiraient beaucoup d’étrangers, on faisaient venir des reines des pays voisins, un cortège officiel, sirène en tête, les conduisait de l’aéroport à leur hôtel. Puisque ces investissements se tenaient dans un contexte carnavalesque, ils se sont évaporés au Mercredi des centres.

Je qualifie l’arrivée illégale de ces hommes d’affaires à la Capitale comme un « carnaval d’octobre ». Moins de vingt-quatre heures après leur départ, Port-au-Prince reprend ses rythmes habituels : des vendeurs exposés au soleil et à la pluie, les propriétaires amassent des sachets d’excréments dans leur cour, le transport continue de sévir quand il n’est pas en mesure de desservir.

Oui quelque chose bouge dans nos murs pas comme les observateurs nationaux le conçoivent, ceux qui n'ont pas habitué à faire des réflexions profondes pour se méfier d’une telle visite.

Près d’une semaine après le départ de M. Clinton, Jimmy Carter arriva au pays présentant le projet d’éradication de la malaria. Si le premier dispose de $128 Millions de dollars, le deuxième parle de 192 Millions.

Ces sommes colossales ne seront pas investies dans l’infrastructure. C'est-à-dire, M. Clinton ne va pas réhabiliter notre ancienne structure de production, M. Carter ne construira pas d’hôpital. L’un des civilisateurs conçoit l’économie sans industrialisation, l’autre la santé sans hôpitaux.

Puisque depuis certain temps, je me vois dans l’obligation de penser pour tous mes compatriotes dont le cerveau est devenu le nid de la déraison, je m’interroge sur la visite de M. Carter. Est-ce que ce dernier est venu appuyer, contrebalancer ou saper  les efforts de l’autre ?

On doit attendre le prochain voyage de Bill Clinton au pays pour pouvoir discerner la mission de cet attelage. Cependant, vous devez vous poser la question pourquoi la Chine, nation la plus hostile à la présence de la Minustah, vient d’envoyer un nouveau contingent de 1.500 soldats, précédée de l’Argentine de 300. Il n’y a que mes compatriotes, affamés, dépossédés, déshumanisés, aliènes, à continuer de croire dans le Père Noël.

Comme je l’ai déjà fait remarquer, si on ne change pas l’orientation politique du pays, Haïti ne survivra pas. On veut faire du changement sans changer la chose à changer. Un alcoolique au Palais, une lesbienne à la Primature, des cochons-cravatés au Parlement, formant un beau cortège de charognes. La racaille a investi tous les postes administratifs, rend le pays de plus en plus ingouvernable.

Les étrangers ne comprennent pas les complexités antagonismes de la société haïtienne : lutte des classes, lutte des clans, les luttes d’influences.

En proposant ses bons offices, M. Clinton ignore le poids de ses crimes. Il se réunit seulement avec les riches dans des hôtels luxueux. La population voit dans cet acte une double trahison. L’émissaire veut rendre « les riches plus riches, les pauvres plus pauvres ». Aussi, les bas quartiers se sentent de plus en plus marginalisés quand toutes les réunions se tiennent dans les hauteurs de Port-au-Prince.

Incapable de briser le cercle vicieux, Bill Clinton se verse dans le « traditionalisme », une démagogie putride, une « cochonnerie dorée ».

Si on veut changer le pays, il faut qu’il y ait un déblayage, un mouvement de rectification laquelle nous amènera à la prospérité.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 00:55

Rony est né en Haïti en 1960. Ce fils du Bélair, quartier historique de Port-au-Prince, assista à la fermeture de toutes les grandes institutions nationales associées au patrimoine familial. La Régie du tabac où son père a travaillé, cet organisme qui finançait les dépenses publiques fut fermée ; l’Usine sucrière de la Hasco où son grand-père maternel a travaillé, fut fermée ; La Loterie nationale où son grand-père paternel gagnait le gros lot du premier triage organisé, fut fermée. Finalement, en assistant à la fermeture de toutes les institutions viables du pays, autour de lui, la société nationale s’ébranle ; en lui, un noble caractère s’élève.

Humaniste, l’auteur entend relever le défi haïtien en formulant des propositions qui aideront le pays à sortir de cette
fange préhistorique où le défaut humain l’a plongé. Effectivement, sans un changement politique radical, Haïti mettra moins de vingt cinq ans pour disparaître définitivement.
 
Dans cette phrase il décrit la situation du pays: « Haïti est une savane où chevauche le chaos. Ce qui reste de nos campagnes, des lopins de pierres ; ce qui reste de nos villes, des fosses communes.»

Nostalgique de la Révolution de 1986 qui a mis fin à une dictature trentenaire, Rony croit que des mesures urgentes doivent être prises pour corriger les contradictions politiques et remédier les disparités sociales.

En effet, de 1987 à nos jours, notre Constitution a subi au moins six coups d’état. En vigueur ou en veilleuse, elle n’a pas pu empêcher l’avènement des régimes totalitaires, doyens de la corruption, papes de l’incompétence, commanditaires de vils assassinats.

Plébiscité par l’ignorance populaire, l’actuel gouvernement arrive sans programme politique. Il cède progressivement la souveraineté nationale contre la coopération étrangère constituée de dons avilissants et d’aides vexatoires.

Juridiquement parlant, Haïti n’est plus un état, mais une terre convoitée par des puissances étrangères, ennemies de nos ancêtres, amies de nos bourreaux.

La rédaction de la Constitution inconstitutionnelle commença en 2003, quand l’auteur a reçu de sa sœur un exemplaire de la Constitution nationale.

Miracle de la rationalité, Le Guide de la réforme qui propose une solution globale à la crise nationale représente l’ouvrage le plus savant de notre bibliographie politique.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 23:27

« Leur politique a toujours privilégié l'obéissance aveugle à la place de la loyauté libre. Stimuler les citoyens à penser, leur offrir un cadre pouvant les aider à poser des vraies questions n'a jamais été leur souci majeur. Pendant ces deux siècles d'indépendance, ils ont créé un environnement propice à la violence et au mépris des couches défavorisées. Dénués de tout sens moral, les hommes et les femmes de nos élites sont loin de se sentir perturbés et tourmentés par la question du sens et de l'avenir des couches défavorisées qui habitent ce coin de terre. Ils ont plutôt contribué à la reproduction d'une société de violence et de répétition.’ H. T.

Il n’y a jamais eu une politique de suivi au pays. Le successeur doit effacer les traces de son prédécesseur, en persécutant ses partisans, en sabotant ses œuvres. Par exemple de 1986 à nos jours, on entreprend le démantèlement des acquis du duvaliérisme. Incapable de construire, les deux derniers gouvernements, Lavalas et Lespwoi, un système de prolétariat administratif, se lancent dans une vague de privatisation, sans tenir compte de l’importance des institutions concédées. Aussi rudimentaire que des cases d’esclave, le secteur privé national n’a rien créé. C’est une grande injustice de remettre nos établissements publics, symbole de la souveraineté nationale à des fils d’immigrants et des étrangers.

Sur une photographie publiée cette semaine dans Le Matin, on voit Bill Clinton posé avec notre Premier ministre, une lesbienne, à gauche notre Président, un ivrogne. Gérée par une paire de charognes, dans sa dérivée, la République opte pour le protectorat.

La Révolution de 1957 devrait rectifier celle de 1946, les événements de 1986, ceux de 1957. Avant l’avènement des régimes noiristes, plus de quatre-vingt quinze pourcent (95%) des parlementaires étaient mulâtres. Notre système académique reflétait la ségrégation nationale, on se servait des examens du baccalauréat pour bloquer la promotion de l’élite noire. L’École de Médecine était réservée aux mulâtres aussi bien que Saint Louis et Sainte Rose de Lima. Finalement, nous avons investi tous les compartiments du secteur public : exécutif, législatif, parlement et administration publique.

Si on pouvait faire comprendre à certains d’entre nous que soixante ans avant, ils ne pouvaient pas être messagers dans les institutions qu’ils dirigent, cela aurait contribué à les rendre meilleurs. Finalement, les sections rurales ont investi la Capitale, imposant un nouvel ordre politique « analphabète-pas-bête ». Profitant de cette confusion, de cette gaucherie, les mulâtres reprennent subtilement les positions perdues.

La politique de François Duvalier laquelle semble être la plus néfaste dans notre histoire pour avoir placé le pays dans une nouvelle direction menant à l’antipode du progrès, a préparé l’arrivée de Lavalas. Non seulement le père faisait venir les campagnards à la Capitale, même ses proches avaient choisi d’exiler leurs enfants. Finalement, le Grand projet de 1946 a été brutalement interrompu quand la relève s’est volatilisée.

Les Port-au-Princiens d’aujourd’hui, ceux qui n’ont aucune connexion avec la ville conquise, évoluent en dehors de l’histoire nationale. Si nos actuels dirigeants, des illustres anonymes pensent avoir gravi, ils ne se rendent pas compte que le pays dans sa chute roule sous leurs pas. Autrefois, dans cette ville ils pouvaient simplement servir chez quelques grandes familles, laver les voitures, s’occuper des chiens. On ignore le lieu de naissance des maires de Port-au-Prince, Carrefour, Delmas, Cite Soleil, Tabarre, cela depuis 1991.

Aujourd’hui, nous vivons sous les menaces d’une dictature prolétarienne. On constate la ruée vers le pouvoir et la conquête des beaux quartiers. Ces nouveaux riches ne sont pas en mesure d’opérer les rectifications politiques nécessaires quand ils confondent leur promotion à l’évolution sociale.

Nouveaux sur la scène politique, nos actuels dirigeants ignorent ou nient les idéaux de 1946, une percée historique fermentée depuis l’Indépendance.

La lutte doit être menée sur deux fronts. Il faut démolir la « bourgeoisie artificielle » que par peur vous appelez « élite », balayer les institutions paysannes qui jonchent la Capitale.

Sans ambages et hypocrisie, voici ce que j’ai dit dans mon programme d’intégration sociale au sujet des Syro-libanais : « Il faut réduire l’influence des fils d’étrangers, plus précisément des Libanais dans le domaine économique, social et politique. Ces derniers sont arrivés au pays pieds nus, n’ont pas participé à la guerre de l’Indépendance, mais dominent la politique, le commerce et l’industrie. »

D’un autre côté, les camions doivent repartir dans l’autre sens, emportant tous les campagnards qui ne contribuent pas à l’embellissement de la Capitale.

Comment une nation peut-elle réserver un accueil de civilisateur à M. Clinton. C’est que ces citoyens n’ont jamais rien produit pour voir dans des promesses fallacieuses, une victoire acquise.

Aujourd’hui, les éléments qui s’identifient à l’élitisme n’ont pas subi de promotion sociale. Le pays dans sa chute se retrouve en de mauvaises mains, des citoyens sans finesse, sans grandeur qui ont envahi les beaux quartiers, remplissant les postes vacants, giflant les rares survivants que le duvaliérisme omettait de fusiller.

Passant une bonne partie de leur temps à voyager, les « fils de paysans » qui nous gouvernent ne sont pas en mesure de gérer la souveraineté nationale. Arriérés, rétrogrades, inferieurs, ils sont prêts à échanger le pays contre une maison en Floride. Mes accusations ne sont point exagérées. Rappelez-vous que nous avons remis notre réserve d’or aux Américains contre des billets fluctuants. Symbole de la déchéance sociale, ce que vous appelez élite haïtienne est « l’excrément de la civilisation ».

Les classes supérieures se définissent
par deux principes : leur capacité et leur engagement. Sans devoir ni conscience, nos élites se contentent de joncher le sol national. Je vous laisse avec ces trois questions. Quel âge ont nos élites ? Sur quel projet travaillent-elles ? Qu’est-ce qui les rendent différentes ? Au passage, l’élite nationale doit être en mesure de rivaliser avec la bourgeoisie occidentale.

Si un groupe ne s’empare pas de l’État pour imposer une réforme générale, laquelle sera bénéfique à tous les niveaux, nous allons continuer d’assister à l’ascension et la chute des clans tandis que le pays ne bougera pas de sa position initiale. Nous devons reprendre le projet de 1946, une intégration sociale juste et universelle en barrant la route aux médiocres, qui polluent la République.

Rony Blain

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 21:22

New York, le 18 janvier 2009

Monsieur Nicolas Sarkozy
Président de la France
Versailles

Monsieur le Président,

Puisque votre pays est très impliqué dans la recherche d’une solution durable à la crise haïtienne, je vous envoie un groupe de documents capables de vous guider dans vos nobles démarches.


Le Bicentenaire national m’a inspiré ces écrits, soit cinq années de labeurs. J’ai produit autant de versions que la crise présente de facettes. Il serait impossible d’aider Haïti sans tenir compte de l’existence de mes œuvres politiques, victoire de la raison sur l’irrationalité.

La Constitution inconstitutionnelle représente la bible de la problématique haïtienne. Dans cet
ouvrage, je crois avoir répondu à toutes les questions posées, possibles et imaginables en proposant une réforme générale qui mettra fin à la dérive actuelle.

 Extrait de La Constitution inconstitutionnelle, Le Nouvel État préconise une globale restructuration de l’État. Le président doit déléguer une partie de ses pouvoirs aux gouverneurs et aux maires lesquels seront appelés à jouer un rôle important dans le domaine économique, judiciaire et sécuritaire. Des gouvernorats seront crées, les municipalités seront redéfinies.

La réforme va détacher les Services publics de l’Administration publique, le Gouvernement de celle-ci. Finalement, l’autorité de l’État sera établie sur tout le territoire national.

Les fonctions du Conseil d’État consistent à entériner les nominations, les promotions et les révocations. Certaines agences seront placées sous la tutelle de cet organisme, tellesque, la Sûreté interne dont le rôle consiste à protéger l’État contre ses ennemis quand la Police administrative surveille la corruption au sein de l’Administration publique.

Les futures élections amèneront les mêmes types de dirigeants, incompétents, corrompus, cruels et polluants. Pour tirer le pays de ce cercle vicieux, La Nouvelle opposition préconise l’avènement d’un gouvernement provisoire chargé de redresser la situation actuelle et d’introniser les réformes.

Il faut à la rue haïtienne un guide, lequel lui permettra de se situer dans les événements. Alternative, une réduction de La Nouvelle opposition invite le peuple à s’organiser pour prendre sa destinée en main. Ainsi, encadré par ses dirigeants, le peuple cessera d’être un poids ou un élément passif pour devenir un agent de développement. La Lettre ouverte aux militants représente la marche à suivre quand les mécontents populaires auront éclatés, que le pays n’aura plus de gouvernement, la Capital plus de centre, l’État plus de siège. Dans, le chaos, cette lettre peut être utilisée comme document d’entente.

Pour finir, il faut aider et laisser le pays instituer un nouvel État, un projet pilot dont les résultats pourront être utilisés pour replâtrer les démocraties actuelles qui seront rudement éprouvées dans les vingt années à venir.

Soutenir l’actuel gouvernement, financer les futures élections est un crime commis contre la nation haïtienne. J’affirme qu’un gouvernement provisoire doit être institué ayant pour mandat de stabiliser le pays et d’introniser les réformes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes sincères salutations.

Rony Blain

Cc: Barack Hussein Obama, Angela Merkel, Stephen Harper, Hugo Chàvez.

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