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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 04:10

A AUGUSTE D’MEZA #2

 

Les tractations survenues autour du Pacte d’entente nationale, document relatif à l’organisation de la transition me rappelle une entrevue télévisée dans laquelle vous avez déclaré que « vous êtes disponible à servir votre pays ».

 

Depuis plus d’une année, je vous envoie des documents sur la SOLUTION HAITIENNE, quand le pays s’enlise dans la CRISE PERMANENTE.

 

Apparemment, vous n'avez pas pu saisir le contexte dans lequel ces textes ont été rédigés.

 

En 2003, à la veille du Bicentenaire nationale, je me proposais de publier un document sur « l’art de gouverner ». Finalement, le projet a pris la forme d’une collection de réformes.

 

Certainement, il était impossible de replâtrer les Institutions publiques. Il fallait repartir sur une nouvelle base tout en adressant l’ensemble de nos contradictions politiques.

 

Je pensais qu’après ce travail titanesque qui m’a pris cinq ans, il était aisé d’embrigader l’Intelligentsia haïtienne dans le but de l’aider à prendre le contrôle du pouvoir.

 

Après une quinzaine d’années d’essais et d’échecs, j’ai fini par comprendre que nous n’avons pas un problème de dirigeants, mais de citoyens.

 

Indubitablement, ce que les autres appellent instabilité politique n’est qu’une « crise citoyenne ».

 

J’ai fait un mystérieux constat. Quand un expert haïtien donne une entrevue, il n’utilise pas de référence nationale conformément aux normes académiques pour étayer ses arguments.

 

Pour étinceler, ces directeurs d’opinion ont pris soin d’annihiler tous les efforts d’autrui. En guise d’équipe, nous avons des loups solitaires qui réclament la forêt.

 

C’est dans cette perspective de trahison, de sabotage que le public national est tenu dans l’ignorance de l’existence de ma PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE ou du PROJET DE REFORME GENERALE.

 

J’ai vite compris que la criminalité ne saigne pas seulement nos rues, elle sévit aussi sur les ondes, dans les salles de classe, lors des services religieux, finalement partout où l’on peut trouver l’hypocrisie.

 

J’ai toujours fait comprendre aux nationaux qu’ils sont différents de ce qu’ils pensent qu’ils sont. Quand l’étranger les honore, ce n’est pas pour leur excellence mais au nom de la servitude.

 

Dans cette atmosphère d’hostilité, je questionne les mots que vous avez prononcés lors de l’une de vos entrevues à savoir « que vous êtes disponible à servir votre pays ».

 

Laissez-moi vous dire que cette position est beaucoup plus ambiguë que d’être utile.

 

Celui qui veut servir la cause doit indiquer clairement son camp : celui des réactionnaires ou celui des révolutionnaires.

 

Ces jours-ci, sont les plus sombres dans l’Histoire nationale. On veut revenir au Conseil des sages dont les cinquante membres émaneront de la nature. Dans le temps, cette formule a engendré le Premier Ministre Gérard Latortue et le Président Boniface Alexandre. Finalement, après mille bavures, cassures et blessures l’expérience nous a conduit là où nous sommes aujourd’hui : instabilité politique, enlèvements, affrontements armés, assassinats.

 

Comme d’habitude, le cercle vicieux vomit la vermine, des microbes pernicieux qui grouillent sur les recoins fétides de l’obscurantisme.

 

J’en suis certain que si l’Intelligentsia avait appuyé le Professeur Hérold Toussaint qui en 2010 nourrissait le désir de créer un « espace de dialogue » ou avait marché dans le sillage du feu Anil Louis Juste, notre dernier polémiste, la situation serait aujourd’hui différente.

 

 

 

Nous avons facilité l’avènement des politiciens véreux, nous avons abandonné l’espace national aux bandits, maintenant nous sommes en train de négocier l’arrivée des troupes étrangères sur le territoire national.

 

Pour conclure, la situation nationale reflète la « trahison de nos élites », des terroristes en soutane.

 

Dans notre égoïsme cruel, nous avons ruiné la plus belle période de notre histoire. Quand l’Humanité tourne vers la mondialisation, nous autres, nous embrassons l’esclavage.

 

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

New York, le 5 septembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

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26 août 2021 4 26 /08 /août /2021 03:20

RONY BLAIN...VOIX DE LA REPUBLIQUE...ALLOCUTIONS POLITIQUES #3...HAÏTI

https://www.youtube.com/watch?v=WeTYp4J_Eig&t=398s

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

New York, le 21 août 2021

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19 août 2021 4 19 /08 /août /2021 18:28

DEUXIÈME LETTRE OUVERTE À L’OPINION PUBLIQUE HAITIENNE SUR LA CRÉATION DU “CONSEIL D’ÉTAT”

 

Dès 2003, nous avons compris que pour venir à bout de l’instabilité politique, il fallait repenser, l’État haïtien.

La Constitution a subi de nombreuses violations ; nos dirigeants agissent en dictateur ; le pillage systématique de l’État continue ; les services de base sont inexistants ; les citoyens prennent l’exil ; les élections entrainent des déceptions.

L’actuelle transition s’annonce sur une note déconcertante. Le symbole du pouvoir continue de s’émietter. On a l’impression qu’il n’y a pas de pilote dans l’avion qui au lieu de s’élever pique dans l’inconnu.

Néanmoins, il ne faut pas imputer la faute seulement aux dirigeants. Il faut questionner les différentes composantes de la société haïtienne. La complicité citoyenne représente l’une des facteurs de l’instabilité politique.

La presse nationale protège le système défaillant. Aucun directeur pour organiser le débat national pour permettre à la nation de se concentrer sur les vrais problèmes du pays.

Le monde académique est disloqué, la force morale est complètement affaiblie.

Nos émigrés se prononcent clairement contre toute proposition émanant du bon sens.

C’est dans ce climat de désordre généralisé que nous vous présentons, le nouvel organisme public appelé le “CONSEIL D’ÉTAT”.

Administré par un Conseil de cinq (5) membres, le “CONSEIL D’ÉTAT” est composé de dix-sept Bureaux :

 

• Le Bureau de médiations

• Le Bureau d’investigation

• Le Bureau d’autorisation des dépenses publiques 

• Le Bureau des salaires

• Le Bureau d’anticipation nominale 

• Le Bureau des inventaires 

• Le Bureau des affaires électorales

• Le Bureau disciplinaire auprès du Parlement 

• Le Bureau de liaison intergouvernementale 

• Le Bureau de vérifications des dépenses publiques 

• Le Bureau de décharge

• Le Bureau des prêts et de payements 

• Le Bureau de nomination 

• Le Bureau de doléances

• Le Bureau de compensation

• Le Bureau d’inspection générale

• Le Bureau du Budget

 

Le séisme qui vient de pulvériser les agglomérations du sud du pays nous interpelle sur l’avenir.

Certes, les catastrophes naturelles sont inévitables. Mais, cette fois, elles soulignent la nécessité de donner une nouvelle direction à la nation.

L’heure de la conscientisation arrive. On ne demande pas à l’ensemble de la population de se mettre debout pour réclamer le changement. Les « citoyens conscients » devraient œuvrer ouvertement en faveur de la solution.

Ce n’est pas sans raison que nous avons entamé la rédaction du GUIDE DE LA REFORME HAITIENNE en 2003. Nous avons auguré que une nation qui célèbre le Bicentenaire de son Indépendance dans l’obscurité et la saleté serait fauchée par le malheur.

Dès 2007, nous avons lancé un programme d’ALPHABETISATION POLITIQUE afin de guider les militants sur la route du changement.

Malheureusement, quelque soit le niveau d’éducation et d’évolution sociale de nos citoyens, ils s’érigent contre le progrès et le développement en voulant tout ignorer, tout saboter, tout boycotter.

L’Haïtien est l’ennemi de sa propre personne. Ce qui justifie l’ingérence internationale dans nos affaires.

Aujourd’hui, les Forces qui ont échafaudé notre Indépendance se retournent contre nous. Autant que nous persistons sur cette menée, nous serons exposés aux sévices les plus cruels.

Haïti ne disparaitra pas, mais une infinité de générations seront balayées de la face du monde.

La solution nationale ne tombera pas du ciel. Les citoyens responsables doivent se plier à ce PLAN DE SALUT que nous leur tendons pour sauver la PREMIERE REPUBLIQUE NOIRE, laquelle représente jusqu’ici la plus grande réalisation des peuples noirs des temps modernes.

Oui, Haïti est à l’Afrique ce que le Canada est pour l’Europe.

La militance se définit par ces trois principes cardinaux, à savoir : Accepter le projet du changement sans conférer. Epauler les personnalités recommandées.

Contribuer au succès du mouvement.

Communiquez cette lettre à vos proches pour aider le soleil du changement à poindre à l’horizon d’un jour nouveau.

 

Rony Blain

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Porte parole de la majorité silencieuse

Défenseur de la rue nationale

Témoin de la paysannerie

Représentant du bas peuple

 Conseiller de la classe ouvrière

Chargé d’affaire des émigrés

Recteur de l’Intelligentsia

Mécène des arts

Amant des sports

Phare de la Nation

Avocat des causes perdues

 

New York, le 16 août 2021

blainrony@yahoo.com

 

 

 

 

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12 août 2021 4 12 /08 /août /2021 23:52

PREMIÈRE LETTRE OUVERTE À L’OPINION PUBLIQUE HAITIENNE SUR LA CRÉATION DE LA “SÉCURITÉ INTERNE”

 

En cette heure fatidique de l’histoire nationale, au cours de laquelle les trois Pouvoirs se sont littéralement désintégrés, nous sommes heureux de vous présenter l’organigramme de la SȖRETÉ INTERNE.

L’actuel projet fut initié en 2003, pour la commémoration du Bicentenaire national. Malheureusement, il fallait attendre le pourrissement de la situation, le décès du malade haïtien avant d’intenter un mouvement de sauvetage national.

L’organigramme de la SȖRETÉ INTERNE s’étale sur sept pages. Puisque les acteurs politiques ont pris l’habitude de cloner nos textes, nous nous limitons à vous présenter un abrégé.

La SȖRETÉ INTERNE émane de la nécessité d’édifier un nouveau modèle d’État. Il fallait redéfinir le pouvoir dans sa conception et son application. Puisque la sécurité représente la pierre angulaire de l’édifice de la paix, l’instance, en l’occurrence la SȖRETÉ INTERNE est en charge de la gestion de la sécurité nationale.

Il faut comprendre que désormais, le pays compte cinq (5) Forces de sécurité. Elles doivent être équipées, coordonnées, encadrées, inspectées, sanctionnées finalement centralisées à certain niveau.

La SȖRETÉ INTERNE est administrée par un Conseil de cinq (5) membres. Elle est composée des services suivants :

 

• La Police centrale

• La Police administrative

• La Police financière

• Le Bureau de renseignement

• Le Bureau de gestion des forces de sécurité

• Le Bureau de maintient technique

• Le Bureau d’éthique administrative

• Le Bureau d’acquisition publique

• Le Bureau de protection territoriale

• Le Bureau de communication et de télécommunication

• Le Bureau de protection des consommateurs

• Le Bureau d’immigration et d’émigration

• Le Bureau des véhicules

• Le Bureau d’ésotérisme national

 

Actuellement, la Société civile et les Partis politiques élaborent un Pacte pour le partage du pouvoir entre les secteurs conservateurs au détriment du peuple qui réclamait récemment l’intronisation d’un nouveau modèle d’État.

Non seulement, ces prestidigitateurs ne disposent pas le niveau de savoir nécessaire pour donner une nouvelle direction au pays, ils manquent aussi le caractère adéquat pour œuvrer dans le sens du bien-être collectif.

L’État que nous avons connu, qui affame la population, qui ruine les citoyens, qui assassine les fils du peuple est mort après une maladie courageusement supportée. Il faut l’édification d’un Nouvel État, soit l’avènement d’un Gouvernement révolutionnaire, l’Intronisation de la réforme générale, l’Émergence d’une nouvelle classe politique.

Faut-il vous rappeler que la civilisation fut érigée par des hommes. Notre Indépendance fut obtenue par des preux.

Au lieu de disparaître en silence, il faut essayer d’introniser un nouveau modèle d’État sur notre parcelle ensanglantée, appelée autrefois patrie.

Le Changement ne tombera pas du ciel, mais émanera de la conscience citoyenne. Il revient à chaque citoyen d’apporter sa pierre au chantier du Nouvel État.

Nous sommes conscients que certains d’entre vous ignorent les rudiments de la sécurité publique. Mais, dans l’état actuel des choses, il faut placer la conscience avant la science.

Communiquez cette lettre à vos proches pour aider le soleil du changement à poindre à l’horizon d’un jour nouveau.

 

Rony Blain

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Porte parole de la majorité silencieuse

Défenseur de la rue nationale

Témoin de la paysannerie

Représentant du bas peuple

Chargé d’affaire des émigrés

Vicaire de l’Intelligentsia

Mécène des arts torturés

Amant des sports humiliés

Phare de la Nation

Avocat des causes perdues

 

New York, le 11 août 2021

blainrony@yahoo.com

 

 

 

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 17:57

VOIX DE LA REPUBLIQUE...ALLOCUTIONS POLITIQUES #2...HAÏTI

https://youtu.be/3vYgfpBBWKY

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

New York, le 11 août 2021

blainrony@yahoo.com

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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 01:07

NOTE DE PRESSE #11

 

La Nouvelle opposition nationale invite la population au nouveau chantier national.

L’ancien régime totalitaire s’est totalement désintégré. Les trois pouvoirs, à savoir, exécutif, législatif et judiciaire se sont volatilisés dans la nature.

Le salut national réside dans la « Révolution 21 », laquelle prône l’Édification d’un Nouvel État, l’Intronisation d’une réforme générale, l’Émergence d’une nouvelle élite politique, la Décentralisation administrative, l’Intégration sociale, la redistribution de la richesse nationale, enfin, le programme d’industrialisation.

Armez-vous de pic, de pelle et de pioche, pour édifier un nouvel d’état sur les ruines de la tyrannie.

Signé,

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

Le 29 juillet 2021

blainrony@yahoo.com

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 18:52

RONY BLAIN...VOIX DE LA REPUBLIQUE...ALLOCUTIONS POLITIQUES #1...HAÏTI

https://www.youtube.com/watch?v=7Kg4UJfk2jY

 

Haïti appartient à ses amis, pas à ses ennemis.

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du guide de la réforme haïtienne

Diplômé en philosophie, politique & lettres

blainrony@yahoo.com

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21 juillet 2021 3 21 /07 /juillet /2021 04:00

ORAISON FUNÈBRE DE DIÉGO CHARLES

 

Diégo Charles est mort face contre terre. Sa tête était orientée vers la barrière blanche, devant sa maison.

Depuis l’étage, sa mère regardait le corps de son fils vêtu d’un pantalon bleu et d’une chemise de la même couleur.

C’est cette couleur qu’il portait pour la dernière fois de sa vie mais pour la première fois à sa mort.

Le sang rouge qui coulait dessous le corps, réalisait l’effet du bicolore national assassiné.

L’enterrement de Diégo Charles a eu lieu sans tambour ni trompette pendant que la nation pleure l’assassinat du président de la République.

Vêtue de blanc, la mère de la victime s’est faite remarquer quand elle enlevait rageusement le bicolore qui recouvrait le cercueil qui laissait voir le visage du journaliste à travers une vitrine carrée.

Cette dame croit fermement que le pays lui a volé son fils.

On se souvient du jour du drame, elle ne cessait de répéter : “Merci Haïti”. Comme beaucoup l’expriment souvent, elle ne croit pas appartenir à cette nation, vu la somme de mépris qui l’accablait. 

Pendant qu’elle se tenait à la partie supérieure du cercueil, on lui introduisait une fillette impeccablement vêtue de blanc. La dame l’a prise dans ses bras avant de déposer sa propre main droite sur le cercueil. J’imagine qu’il s’agissait d’une passation de pouvoir comme pour récupérer les entités familiales pour qu’elles ne pénètrent au tombeau.

Soudain, une femme en blanc fit irruption dans la salle. Elle doit avoir un lien avec Marie Antoinette Duclair tant la ressemblance était frappante. Sa présence était remarquable puisque aucune délégation médiatique ne s’était présentée.

Je salue le courage des personnes présentes aux funérailles en dehors de la mère qui titubait un peu pour avoir consenti une perte énorme.

Même quand on réclame justice pour Jovenel Moïse, son départ représente une source de consolation pour une infinité de familles qui ont payé des rançons aussi bien que l’impôt du sang. 

Certaines personnes représentent une menace pour l’espèce humaine. Je crois qu’ils sont mêmes de trop sur la planète. Mais, quand on enlève la vie à un paisible citoyen, à une heure indue, sous le regard de sa famille, l’agresseur mérite une récompense réciproque.

Comme se veut la croyance, j’imagine qu’on eut pratiqué une cérémonie de renvoi afin que la victime aille venger sa mort.

L’assassinat de Diego Charles n’est qu’un chapitre dans l’obituaire national. Une infinité a connu son sort, malheureusement, d’autres seront enlevés, torturés, exécutés.

Moi personnellement, je n’ai pas procréé. Tous ce qui me reste c’est la présence du tombeau familial.

Pendant que je progresse dans cette vaste  étendue,  balayée par l’inconnu et la pénombre, je questionne mon existence, une humble prière adressée au néant.

Les provinciaux arrivent à la Capitale à la recherche d’une vie meilleure. Dans le cas de Diégo, il a trouvé la mort au carrefour où il avait rendez-vous avec la vie.

Nos sociologues n’ont jamais étudié la migration interne. Il fallait trouver sa cause et son résultat pour pouvoir présenter un tableau exhaustif utile dans le cadre de la décentralisation,  la création d’emploi ou les conséquences d’une Capitale surpeuplée.

Aujourd’hui, la société haïtienne est plongée dans l’expectative. L’ancien président est couché à la morgue, le nouveau Premier ministre est en conciliabule.

J’ai passé les deux dernières années à activer la sonnette d’alarme, près d’une vingtaine à prêcher dans le désert.

J’ai même auguré la fin imminente de la nation. Comme d’habitude, personne n’a réagi. La famille haïtienne feint d’ignorer qu’elle élève des Diégo et des Marie Antoinette sous son toit.

La situation ne pouvait pas être différente parce que nous sommes très indifférents.

Puisque nous avons choisi la méthode de non-violence dans nos combats, nous devons accepter des immolations spectaculaires comme les dernières vagues d’exécution qui venaient de secouer le pays.

Après la chute de notre plus grand ennemi commun, en l’occurrence, l’Opposition traditionnelle, suivie du Pouvoir qui s’est désintégré après l’assassinat du président, cette fois, la foudre du ciel prendra l’Oligarchie nationale pour cible.

C’est à travers l’œil des victimes qu’il faut voir la vie en profanant leur sang versé sur notre passage.

 

 

SIT TIBI TERRA LEVIS

 

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

New York, le 19 juillet 2021

blainrony@yahoo.com

 

 

 

 

 

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 04:58

DISCOURS NUMÉRO 17

 

En ce moment de grandes confusions, souffrez à ce que je vous présente mon bilan.

Avant de laisser le pays en 1987, j’étais témoin du chaos absolu. Les chars militaires mitraillaient les manifestants qui réclamaient l’avènement d’une nouvelle génération de dirigeants. Après mon départ, plusieurs gouvernements se sont succédés, sans oublier les crimes politiques qui se multipliaient.

Jean Bertrand Aristide qu’on surnommait prêtre des bidonvilles avait réussi à tromper tout le monde, même sa personne. Ce personnage sacré se tenait plus près de l’enfer que le seigneur qu’il prêchait. On était surpris d’apprendre qu’une soutane pouvait cacher tant de défauts. Ses successeurs descendaient davantage pour atteindre le point le plus bas de la fausse d’aisance publique. L’état est devenu le champion du crime, du pillage et de la désolation.

Derrière la crise politique se cache quelque chose de plus cynique, il s’agit de la malédiction de l’intelligentsia haïtienne, des gens qui occupent frauduleusement une position sociale. Il s’agit de simples valets dont les études ont rendu misérables. Autant ils sont grands autant ils sont insignifiants, autant ils sont éduqués autant ils sont bornés.

En faisant des conquêtes, cette génération spontanée n’interroge pas sa conscience nationale. En ruminant ses fantasmes, ces gens ignorent que l’endroit où ils se tiennent les échappe.

On vient juste d’exécuter le président, qui fut lui-même un génocidaire. Entre-temps, aucun citoyen, aucun notable n’est en mesure de lire un discours éblouissant. Le dossier national est tenu éveillé grâce à la contribution de la presse internationale dont les commentaires marquent les étapes de notre chute sans dénoncer pour autant la complicité citoyenne.

L’Haïtien est en panne générale, c’est-à-dire rien en lui fonctionne. Je définis la situation en disant que « l’Haïtien est ce qu’il est ». Il est une catégorie unique qu’il faut accepter comme telle, sans comparaison possible.

Cependant, si nos ancêtres étaient différents, forcement, nous avons subi des pertes morales qui nous ont conduit à cet état de bestialité et d’imbécillité absolue.

Avec le temps, nous avons perdu le sentiment de liberté quand la servitude nous gouverne. Nous sommes incapables de concevoir le progrès, nous sommes prêts à boycotter ceux qui le prône.

Vous n’avez pas assez de caractère pour connaître la honte, ni assez d’intelligence pour pouvoir évaluer votre état.

Vu à distance, notre République ressemble à une porcherie d’hommes bossus, boiteux, rétrogrades qui souille la planète.

Est-il possible de proposer des conseils ? Non ! Les animaux ne savent que ruminer et déféquer.

Loin d’être une expression algébrique, mon bilan représente la somme de déceptions qui m’envahissent.

L’ancien président dont le soudain départ inspire la paix, le soulagement et l’espoir aux habitants des bas quartiers avait à sa disposition plusieurs forces de sécurités : l’armée, la police, les milices et les mercenaires.

Il était difficile de concevoir qu’un président frauduleusement élu, dont le mandat a pris fin depuis sept mois se faisait appeler « Après Dieu ». Quelles étaient ses réelles intentions ?

Nous sommes à la phase initiale de la brutalité. Car, pour le salut national, le système politique doit disparaître, un nouvel état doit apparaître. Les vagabonds doivent tomber. La foudre du ciel doit frapper et les ennemis internes et  les ennemis externes de la patrie.

Dans l’état actuel des choses, il n’existe pas de solution politique à la crise haïtienne. Le changement repose sur la participation citoyenne.

Oui ! On vous a fait pleurer du sang, on vous a fait avaler des sanglots.

Un dimanche sans Jovenel, avec un président au réfrigérateur s’illumine comme un après-midi enchanté.

Si Jovenel Moïse avait rendu l’âme un mois avant, les familles Duclair, Charles, et tant d’autres n’auraient pas payé le coût de l’insécurité. Si Jovenel Moïse était exécuté une année avant, les familles n’auraient pas à payer des rançons pour les personnes enlevées, les déplacés de Martissant veilleront sous leur toit, les maisons ne seraient pas incendiées, les négoces n’auraient pas disparues.

Si on avait égorgé le tyran deux années avant, Dorval Monferrier serait toujours en fonction, il n’y aurait pas de chambardement (pays lock) et les excès jusqu’ici vécu.

En un mot, Jovenel Moïse aurait du etre inhumé le jour meme de sa prestation de serment.

J’espère que Jovenel Moïse ne sera pas à nouveau assassiné quand il arrive aux Enfers. Avide de pouvoir, il représente une menace pour l’ordre des démons.

Mon bilan est immense voire immensurable. Si en 2008, on avait saisi la dimension de mon travail, à savoir l’Édification d’un nouvel état, l’Intronisation d’une réforme générale, l’Émergence d’une nouvelle génération de dirigeants, cette reconnaissance nous aurait épargné l’avènement de Michel Martelly et de Jovenel Moïse.

Si nos lettres refusent d’accompagner la rue pour produire le changement, si la nation persiste sur cette voie, sans le souhaiter ou le vouloir, vos enfants et vos petits enfants seront égorgés sous vos yeux.

De 1986 à nos jours, la situation n’a pas changé, au contraire les tournures nous rapellent l’âge d’or de Papa Doc. L’armée est revenue ainsi que les milices. La dictature fait son chemin, main dans la main avec le crime, le pillage, l’incurie et toutes les autres formes d’injustice.

Le temps est notre ennemi, le courage est notre ami.

Ceux qui ont lu et retenu mes Propositions de sortie de crise déclarent qu’il n’existe pas de solution. On a même évité la vulgarisation du Projet du nouvel État.

Je tiens à le répéter, Haïti ne confronte pas une crise de dirigeant. Elle est victime de la trahison citoyenne.

Entre le peuple haïtien et ses dirigeants corrompus, quelqu’un doit disparaître.

Mes chers concitoyens : le bal ne fait que commencer.

 

 

Rony Blain

Philosophe-moraliste

New York, le 10 juillet  2021

blainrony@yahoo.com

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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 04:49

ORAISON FUNÈBRE DE MARIE ANTOINETTE DUCLAIR

La mort de Marie Antoinette Duclair interpelle la nation. La victime était l’une des rares femmes, je dirai l’unique à s’engager profondément dans la bataille pour le changement.

Je ne sais comment son existence a pu passer inaperçue, quand j’essaie de contacter tous les directeurs d’opinion du pays. Je l’ai vue sur le Net à travers des causeries. A première vue, j’ai pu détecter son intégrité et sa détermination. Sincèrement, jusqu’au dernier jour, je ne connaissais pas son nom.

Après son assassinat, j’ai vu son visage dans la presse haïtienne,  mais c’est la presse arabe qui m’a révélé son identité qui embaumait toutes les salles de nouvelles de la planète, de l’orient à l’occident.

Il fut un temps Haïti était debout, on n’arrêtait pas les femmes. L’Armée n’était pas autorisée à transgresser les foyers pour procéder à des arrestations illégales parce que la femme de la maison se tenait à la porte d’entrée. L’histoire rapporta que pour exécuter Jeanne Pelé accusée d’anthropophagie, il a fallu la travestir en homme.

Hier soir, on a abattu une femme comme un chien. On ne lui reproche qu’une faute : sa sincérité.

Cette pratique d’élimination physique a commencé officiellement en 1957, quand un fou qui croyait être le sauveur de la nation, s’était mis à tuer, exiler, torturer. Malheureusement, jusqu’à nos jours, les familles haïtiennes n’ont pas cessé de pleurer.

De Jeanne Pelé à Marie Antoinette Duclair, nous sommes en mesure d´évaluer avec certitude l’ampleur de la déchéance nationale.

La morale haïtienne est érodée. La solution nationale peut ne pas être strictement politique. Il faut trouver la cause qui rend le peuple indifférent, insensible, égoïste, égocentrique, individualiste.

La majorité silencieuse serait à la base de tous nos malheurs. Au lieu de se montrer, elle préfère se cacher. Au lieu d’intervenir, elle préfère quitter le pays.

Ce groupe croît que tout doit être conforme à ses caprices. Il lui est impossible de concevoir l’existence de l’autre, car il n’a aucune notion du collectif. Il a appris à vivre de faveur et des opportunités qui passent devant lui.

En un mot, la devise de la majorité silencieuse est celle-ci : le silence engendre la fortune. C’est-à-dire, elle ignore sa potentialité parce qu’elle est orientée vers le gain.

Au fond, la majorité silencieuse ressemble à ce bosquet qui cache les plus vilaines vipères. Elle agit dans l’organisme social comme un poison lent.

Nous sommes victimes de l’esprit de sabotage que répandent ces complices du crime.

La majorité silencieuse se définit par l’ensemble des citoyens dont la voix représente un atout dans le mouvement de changement, mais qui a refusé d’apporter sa pierre à l’édifice d’un nouvel État. Selon elle, tout ce qui se fait en dehors de sa juridiction représente une menace pour son existence.

Pour détourner la majorité silencieuse de ces vices. Il faut s’attaquer à ses intérêts.

Oui ! Nous avons atteint un carrefour où la majorité silencieuse doit agir ou disparaître.

Quand cet animal s’est vu déposséder de ses privilèges, il sera obligé de réagir dans le sens du bien-être collectif pour prendre le chemin des barricades.

Notre dossier politique doit être remis à la psychologie haïtienne. Il revient à cette branche d’avancer les causes du blocage, du sabotage, mais surtout l’attitude de la majorité silencieuse.

Deux cent seize ans après, on continue d’assassiner Dessalines.

Malgré les exactions actuelles, je suis incapable de condamner le banditisme.

Le banditisme n’a pas inventé le banditisme. Il doit y avoir des antécédents, des ramifications, des adjonctions qu’il ne faut pas ignorer.

Faut-il inscrire l’instabilité nationale dans la catégorie de « Lutte des classes » ?

La « lutte des classes » est plus conforme à l’Europe de l’avant guerre, quand le spectre des institutions féodales transpiraient dans la toile révolutionnaire.

L’approche de la crise politique haïtienne doit être plus spécifique et mieux focalisée. La crise doit être perçue et interprétée à la lumière des événements historiques qui l’ont façonnée.

Je refuse de définir les classes sociales haïtiennes qui sont devenues à mes yeux des charniers vivants.

Pour ne pas aliéner mes lecteurs, je ne vais pas considérer les événements déterminants comme la Traite des noirs, le Règne des mulâtres après l’indépendance nationale, ni la Révolution 1946 qui a parrainé l’intégration des noirs dans le secteur public. Nous devons partir de l’événement le plus proche, soit la Révolution de 1986, pour ausculter les blessures de la rupture et la gravité de la cassure.

Les Duvalier qui ont régné pendant trente ans, avait interrompu l’évolution naturelle du monde de la politique haïtienne. Les exilés ont laissé le pays avec leur savoir, leur finesse, leur évolution et leur secret. Arrivé à 1986, le pays avait déjà perdu au moins trois générations de citoyens. Ainsi, le vide ajouté à la carence ont engendré la faillite actuelle.

Les « contradictions internes » de notre système politique mêlées à « l’antagonisme d’intérêt » nous ont poussé vers l’effondrement.

En 2003, quand j’ai entamé la rédaction du GUIDE LA REFORME HAÏTIENNE, j’avais en face de moi, le Gouvernement de Jean Bertrand Aristide qui avait échoué dans ses promesses. Quelques mois plus tard, celui de Boniface Alexandre s’est introduit assisté du Premier Ministre, Gérard Latortue, symbole de la faillite technocratique haïtienne. Mais, René Préval qui aurait dû être  notre planche de salut, nous légua Michel Martelly avec pour valet de pied Jovenel Moïse.

Nous avons perdu le sens d’orientation et la notion de discipline. Les dirigeants sont incultes, les fonctionnaires sont indisciplinés, l’état est déficitaire.

Le vide a permis à l’oligarchie de se renforcer, à l’impérialisme de s’étendre, et aux fils de paysans de s’imposer. Il faut comprendre que parmi les protagonistes, personne ne représente l’intérêt de la nation.

La nation a déjà vaincu son ennemi le plus puissant, il s’agit de l’Opposition traditionnelle, les rapaces d’autrefois. Il nous reste à broyer le Pouvoir.

Le nouvel État ne peut être qu’une révolution conçue pour préserver la souveraineté nationale.

La société haïtienne doit plébisciter le « Projet du nouvel État », avant de déclencher une « mobilisation générale ». Le Plan doit trouver des promoteurs dont la mission serait de vendre le Projet à la rue haïtienne, les jeunes, les humbles et tout citoyen bloqué dans son ascension par faute d’opportunité.

Personne ne sait pourquoi nos émigrés n’interviennent pas pour rectifier les contradictions ou compenser les failles.

Il arrive que l’émigration est édifiée sur la contradiction. Ce qui signifie que les problèmes connus en Haïti ressurgissent à l’étranger.

Avec l’émigré quand on parle d’Haïti, il parle de son lieu de travail, quand on parle des déplacés de Martissant, il parle de ses prochaines vacances, quand on parle du massacre de Delmas, il parle de la communion de son enfant.

En 2019, les manifestations de rue avaient réclamé un nouveau modèle d’État. Mais, la presse et l’intelligentsia ont pris soin d’étouffer le mouvement.

Actuellement, les journalistes ont reçu l’ordre de ne pas informer le public. Les bandits ont reçu l’ordre de bloquer les rues de la Capitale. L’un embaume le corps, l’autre assassine l’esprit. Entre le crime du sang et le crime de l’encre, lequel est plus cruel ?

Les promoteurs du « Projet du Nouvel État » doivent s’organiser sur le Net, pour agir efficacement et sans trop s’exposer. 

Fallait-il un sacrifice expiatoire pour éveiller ce peuple amorphe, étourdi, sourd, aveugle ?

Nous devons avoir le courage de dire que nous avons assassiné cette femme, en la laissant se battre seule contre le banditisme, l’injustice, l’exploitation, la cruauté.

Malgré son courage, elle était impuissante face au Pouvoir, davantage face à l’indifférence populaire. Elle pouvait tenir encore quelques mois voire des années face au banditisme mais s’est finalement effondrée face à onze millions de citoyens qui fuient leurs responsabilités patriotiques.

Oui ! Du sang va couler car le sang doit couler. C’est tout ce qui reste à faire et qui doit être fait.

La victime ne doit pas pénétrer seule dans le tombeau. Elle doit entraîner aux entrailles de la terre, les tueurs à gage qui nous gouvernent, les faux prophètes qui nous induisent en erreur, les grands patriotes qui nous poignardent au dos.

Avez-vous vu la couleur de sa peau, le style de ses cheveux, son nom de famille ? C’est sur la base de l’affinité qu’il faut mener votre combat.

Je peux même ajouter que en Haïti, on ne tue pas les vagabonds, les ignorants, les lâches, les traîtres, les saboteurs, les comploteurs, les apatrides. Voilà pourquoi, nos lettrés n’ont rien à craindre.

Les lâches dénoncent, les preux agissent.

Si on refuser de casser la machine à tuer, il faut se contenter de dénombrer les cadavres.

 

J’ai appris ce matin que la famille de Marie Antoinette Duclair habite la quatrième maison après la mienne et celle de Diego Charles, à un bloc. Je me sens concerner, parce que l’insécurité se rapproche de moi comme elle se rapproche de vous.

En outre, la mère des victimes ressemble à la mienne, mes tantes et mes sœurs, par extension aux autres. C’est à travers cette similitude que j’embrasse le drame, je définis l’horreur.

Le pays est dans cet état déplorable, parce que les femmes brillent par leur absence. Non seulement, elles pondent des imbéciles, elles n’encouragent pas les hommes à gravir.

Il faut partir de ce fait pour pouvoir apprécier le degré d’héroïsme de la victime.

Si elle était le sommet de sa famille, on a détruit un rêve. Si elle était un rêve, on a détruit une génération.

Marie Antoinette Duclair se tenait aux antipodes de la presse nationale assassine qui pratique l’ostracisme en étouffant le mouvement de changement et en commanditant la suprématie du banditisme.

Si nos rares lettrés refusent d’orienter la rue écumante, il est temps pour la jeunesse haïtienne de ramasser son caractère, pour faire de cette goutte de sang, le dernier qui fait déborder la coupe du changement, qui jette le pont du développement, qui ouvre la voie du progrès, qui nous oriente vers une sortie de crise.

Si laisser le pays s’apparente à l’unique solution, pourquoi nos émigrés ne proposent pas la solution ?

Tout ce que je peux dire, c’est que après de longues années d’observations, j’ai fini par comprendre que Haïti n’a pas un problème de dirigeants, mais un problème de citoyens.

J’espère que le torrent de sang de la victime est assez suffisant pour laver notre cécité, pour panser notre surdité, pour guérir notre paralysie. 

Marie Antoinette Duclair a donné sa vie pour la cause. Maintenant qu’allons-nous faire ?

L’heure invite à la vengeance, en rasant nos institutions déficitaires pour édifier un nouvel État.

 

SIT TIBI TERRA LEVIS

 

Rony Blain

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Auteur du Guide de la réforme haïtienne

New York, le 4 juillet 2021

blainrony@yahoo.com

 

 

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